முஸ்லீம் அல்லாதவர்கள் எல்லோரும் சாத்தான்கள். ஆகவே வேறுவழியின்றி என் சகோதரனை கொல்லவேண்டி வந்தது என்று நஜிப் பெல்லாரி கனடா கோர்ட்டில் கூறியிருக்கிறார்.
நன்றி
லஜுர்னால் திமாண்றியல்
Bellari veut maintenant un avocat
David Santerre
Le Journal de Montréal
14/06/2007 08h14
Alors que son procès est presque terminé, Najib Bellari, qui se défend seul de l'accusation d'avoir tué son frère El-Medhi entre autres parce que celui-ci avait renié sa foi en l'islam, a contre toute attente exigé de consulter un avocat.
Il a fait cette demande après avoir entendu la plaidoirie de la procureure de la Couronne Me Éliane Perreault, qui venait littéralement de mettre en pièces sa version des faits selon laquelle il a agi en légitime défense. Cela a eu pour effet d'ajourner le procès présidé par le juge Marc David.
Témoignant pour sa défense lundi, Bellari avait dit ne pas avoir eu le choix de tuer son frère qui était passé le voir au boulot, au restaurant Basha où il était plongeur, rue Sainte-Catherine. «Il m'a dit: Najib, viens avec moi, je dois te parler. Je lui ai crié: Sors d'ici!», avait alors raconté l'accusé de 36 ans.
Un couteau
Comme son frère se faisait insistant, Najib dit avoir pris un couteau de chef et l'avoir pointé vers son frère.
«Mais il a reculé et pris une chaise audessus de sa tête, comme pour me frapper. Je me suis protégé et je l'ai frappé avec le couteau», a-t-il relaté.
«J'étais en état de légitime défense. Je n'ai pas eu le choix de tuer mon frère. Je travaillais paisiblement et il est venu me provoquer. C'est le destin», a-t-il poursuivi.
Pour Me Perreault, il n'y a pas l'ombre d'une légitime défense dans cette version.
«Son frère n'était pas l'attaquant. Il reculait. Il n'avançait pas vers lui. Tous les témoins ont dit que M. Bellari (la victime) n'avait pas de chaise dans les mains quand il a été poignardé», a-t-elle fait valoir.
Elle a aussi dû répondre aux inquiétudes du juge, qui a manifesté à plusieurs reprises au cours du procès sa préoccupation quant au fait que l'accusé n'avait peut-être pas toute sa tête au moment des faits.
Selon la procureure, Bellari a donné la plus claire des explications sur ce commentaire lors de son témoignage.
«Tous ceux qui ne sont pas musulmans sont des Satan», avait affirmé l'accusé.
«La dernière fois qu'on s'était vu, je lui avais demandé: Crois-tu en Dieu? Es-tu musulman? Il m'avait répondu que non, il ne croyait plus. C'est grave», a-t-il expliqué.
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